Cooperl : piloter sa production à l’international avec un ERP

Cooperl, N°1 du secteur du porc en France et N°3 en Europe, fait confiance aux équipes d’isatech dans sa conquête des marchés asiatique et européen. Convaincue par notre expertise dans l’agroalimentaire, la coopérative bretonne qui compte 2950 adhérents nous a sollicité pour implanter une solution afin de gérer la production à l’international dans une nouvelle usine au nord-est de Pékin.

Equipée de l’ERP Microsoft Dynamics Nav, Cooperl souhaitait aller plus loin afin de pouvoir garantir et reproduire un procédé de fabrication européen de salaison à l’étranger.

Produire à l’international avec les mêmes process

Comment s’est déroulé le déploiement de l’ERP en Chine dans votre usine ?

Thomas Melato (chef de projets) et Bruno Crépin (Responsable Pôle Progiciels) : Cela fait maintenant 5 ans que nous collaborons avec isatech, sur le secteur asiatique et en Europe. Il y a 4 ans, nous avons démarré nos premiers déploiements avec nos sociétés chinoises naissantes, à savoir de trading et une ferme. Elles ont été équipées de l’outil gestion et comptabilité, mais devaient également être dotées de systèmes d’informations modernes. Depuis 2 ans nous avons poussé l’ERP Dynamics Nav un peu plus loin.

“L’objectif était de pouvoir produire de la salaison pour le marché chinois.”

Notre usine à Pinggu, au Nord-est de Pékin, est la première que nous exploitons à l’étranger. Nous y produisons du jambon et du bacon depuis fin 2020. Et pour nous, l’enjeu de la traçabilité et de la gestion de la qualité était primordial pour garantir nos processus. Par ailleurs, nous devons être certains de pouvoir appliquer notre savoir-faire loin de nos bases.

Selon vous, quelle est la force de cet ERP ?

Il est riche dans ses fonctions avec une couverture très large. On a déployé l’ERP sur les modules d’achat, approvisionnement, les ventes et toute la thématique de GPAO, ainsi que la gestion industrielle. Et pour aller plus loin, on peut y ajouter des extensions. Grâce au module SI Foodware on peut mieux gérer la traçabilité et pousser la gestion fine. Pour nous, c’est la garantie de voir notre usine en Chine fonctionner, tout en respectant les contrôles qualité.

Sécuriser sa production

Quels sont les avantages du nouveau déploiement ?

Notre directeur d’usine est très satisfait de la qualité des premières productions sorties fin 2020. Si je prends l’exemple d’un jambon, il y a 36000 façons de faire un jambon. L’enjeu majeur était de faire un jambon à l’européenne. Nous voulions reproduire et garantir la qualité de la recette. Avec l’ERP, nous pouvons verrouiller le procédé.

L’autre avantage est qu’il s’agit d’une technologie très moderne. Elle est dotée d’une bonne ergonomie ce qui fait que les utilisateurs s’y retrouvent facilement. Donc nous avons peu de problèmes d’adoption de l’ERP. D’ailleurs les équipes chinoises ont rapidement pris l’outil en main. Enfin l’aspect multilingues est très appréciable. L’ERP fédère les équipes autour d’un même outil, car il peut être en chinois, en anglais et en français. La traduction n’est pas automatique, c’est à nous de la faire, mais nous avons le choix entre les trois langues.

Combien de temps a-t-il fallu pour réaliser ce projet ?

Nous avons démarré le projet il y a deux ans. Pour nous c’est une première expérience industrielle. C’est un projet de longue haleine, car de nombreux pays et d’acteurs industriels tentent d’adresser le marché chinois. Avec les problèmes sanitaires qu’il existe en Asie, la question de la traçabilité et le savoir-faire de Cooperl a été reconnu et plébiscité.

En temps normal ce projet aurait dû prendre un an. Mais la pandémie est venue perturber le lancement. Heureusement nous avions un partenaire local. Car même si d’habitude nos équipes et celles d’isatech se déplacent pour un nouveau déploiement, l’année dernière cela nous a été impossible. Il a donc fallu être ingénieux pour réaliser un lancement à distance.

Maitriser sa production à distance

Pourquoi avoir choisi un partenaire local, en Chine ?

Cooperl a une politique de l’accompagnement au changement. Et nous avons identifié très vite qu’il était important d’avoir des relais locaux. Grâce à la force du réseau d’isatech nous avons trouvé le bon partenaire qui connaissait la solution et était en capacité de parler à nos équipes. Le donneur d’ordre reste isatech, c’est comme s’il y avait une équipe étendue.

“D’ailleurs, dans la dernière phase du déploiement, tout s’est passé avec les équipes locales qui ont la même culture. C’est facilitateur et ça crée de la confiance lors des séquences de démarrage.”

 

Avez-vous d’autres projets à l’étranger ?

Ces premiers déploiements ont convaincu les départements informatiques, ainsi que la direction financière. Donc oui nous avons d’autres projets à l’étranger, notamment un en Thaïlande. Là aussi nous avons eu un choix de prestataire local. Isatech nous a présenté deux partenaires potentiels qui respectaient les contraintes légales et fiscales du pays. Soit notre critère numéro 1. Nous avons donc pu prendre une décision très vite. Et pour nous c’est un vrai gain de temps et de sécurisation de nos projets.

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Eléonore Bohn,
Rédactrice / journaliste interne