Il y a des projets qui, sans savoir pourquoi, malgré leur présentation impeccable et leur utilité fondamentale, se retrouvent inéluctablement relégués aux oubliettes, générant ainsi frustration et incompréhension chez les utilisateurs et les concepteurs. Il existe pourtant des éléments identifiés dans la gestion du changement qui permettent de comprendre ces écarts et promouvoir de nouvelles pratiques.
Tout d’abord, il est courant de considérer que lorsqu’un projet technique est une solution de premier choix, les utilisateurs seront totalement convaincus et mettront en place les comportements attendus dans le domaine.
Les bonnes pratiques en conseil et les travaux de recherche montrent que la réalité est toute autre : les projets ne « prennent pas » d’eux-mêmes, les utilisateurs refusent parfois d’utiliser le nouvel outil, ou affichent une acceptation de façade.
Rassurez-vous, la situation est courante, des solutions existent et certaines réponses peuvent être apportées !
Le changement correspond au passage d’un état actuel à un état futur qui nécessite de passer par un état transitoire.
Tout se complique lorsque les différentes visions de l’état futur sont mises en perspective, surtout lorsque celles-ci ne sont confrontées qu’une fois le projet démarré, voire terminé.
Nos perceptions ne cadrent pas toujours avec la réalité du terrain, ce qui a pour effet de générer de désagréables expériences, coûteuses sur le plan humain et sur le plan financier…
Heureusement, la mise en place de méthodes efficaces permettent de prévenir ces déconvenues.
Afin de mener à bien un projet de changement, il est nécessaire de tabler sur l’excellence technique.
Mais il est aussi indispensable de gérer l’aspect humain du projet si nous souhaitons que les personnes qui en sont destinataires l’adoptent. La gestion du changement est bien souvent la clé de la réussite des projets de transformation.
Définie comme un ensemble structuré de processus, méthodes et outils visant à conduire les individus vers une situation nouvelle, la gestion du changement permet de faciliter l’atteinte des objectifs du projet dans le respect du cadre défini.
C’est une méthodologie nécessaire à la gestion du versant humain des projets et une compétence stratégique des organisations lorsqu’elle est pleinement intégrée dans les méthodes projet, maîtrisée et répétée.
Afin d’accompagner au mieux nos clients et de structurer notre expertise, nous avons fait le choix d’intégrer la méthode Prosci® via une certification. Notre souhait est de privilégier une approche à la fois rigoureuse au regard des approches théoriques du changement mais aussi de proposer une méthode accessible et actionnable aisément, en privilégiant l’autonomisation progressive de nos clients.
Cette méthode, adaptée à toutes les organisations (TPE, PME, multinationales, collectivités, ONG…), permet de :
Une étude de Prosci® menée en continue auprès de plus de 2700 change practitioners montre que la réussite des projets est étroitement liée à la qualité de la gestion du changement : si elle est excellente, cela multiplie par 6 la probabilité d’atteindre les objectifs comparativement à une gestion inexistante!
De la même manière, grâce à cette méthode, nous observons que le retour sur investissement est plus important et plus rapide.
Telle pourrait être la synthèse de l’expérience de ce cadre dirigeant de l’industrie agroalimentaire désormais spécialisé dans la gestion du changement. La problématique organisationnelle qu’il avait à gérer était complexe à appréhender : leur projet d’intégration visait à migrer depuis six « antiques » ERP vers un ERP commun, et de générer de la data stratégique pour le pilotage des activités.
La méthode Prosci®, par sa robustesse, sa structuration et son adaptabilité, a permis d’éliminer définitivement les outils liés aux anciennes pratiques de gestion, et de propulser dans la modernité les services visés, ceci en réduisant l’impact des frictions inhérentes à tout projet de transformation.
Ce résultat s’obtient grâce à une amélioration de la capacité stratégique et d’innovation, en permettant d’atteindre une vision globale et précise de l’activité et de ses enjeux.
De plus, l’entreprise a pu capitaliser sur ce succès et améliorer sa compétence organisationnelle à intégrer les changements ultérieurs et, par là même, améliorer son agilité.
La gestion du changement permet de gérer des projets simples ou complexes avec la même efficacité. Ceci en liant harmonieusement la gestion technique des projets et leur aspect humain. C’est aussi l’occasion de (ré)concilier conception et usages par l’appropriation de situations nouvelles. Sans oublier le développement d’une compétence organisationnelle stratégique de gestion.
Les modifications que nous souhaitons mettre en place, qu’elles soient liées à un système d’information, un outil précis, une procédure, un cadre temporel, ou un lieu, partagent toutes certaines caractéristiques. Le succès de leur intégration dépend des usages finaux et de leur perception par les utilisateurs.
Il est donc indispensable d’accompagner le changement. Tant pour la santé du projet et de ses résultats que pour celle des individus qui en sont destinataires. Ceci afin de libérer les potentiels individuels et collectifs et d’atteindre voire dépasser les objectifs de performance.