Pour piloter finement son entreprise, la Business intelligence (BI) est un atout de taille. Dans un contexte de crise sanitaire, se donner des perspectives est devenu primordial. L’incertitude dans laquelle ont été plongées les entreprises a réveillé les consciences sur la mobilisation des données. Si les prévisions de production étaient jusqu’à présent légion, les budgets de vente sont devenus essentiels. Car les ventes se font en lien avec la production. Et pour cela, les données que centralisent un ERP, progiciel de gestion, peuvent être exploitées avec de l’informatique décisionnelle.
En partant des informations existantes dans l’ERP, ces données s’exportent vers la BI. La Business intelligence permet d’analyser les chiffres, de produire des rapports et de générer des prévisions. Si l’ERP prend en compte le volume de production, la partie logistique, la comptabilité, et la facturation, il intègre peu les prévisions de vente.
En prenant le cas d’une entreprise spécialisée dans la production agroalimentaire, elle peut par exemple s’appuyer sur un historique de ventes. En effet, en reprenant les données de l’année précédente, elle se dote d’une base de travail qu’elle va pouvoir injecter dans son logiciel prévisionnel. Grâce à cet outil numérique, les prévisions générées automatiquement participent à la prise de décisions, ainsi qu’aux performances de l’entreprise.
En termes de prévision qu’il s’agisse de produits frais ou non, la difficulté est la même. Dans tous les cas, il faut anticiper l’approvisionnement et le stockage. Toutefois, la gestion du frais pèse plus lourd, en matière de contraintes, sur la planification. Sa gestion nécessite donc davantage de finesse dans l’utilisation les chiffres, d’autant que la prévision de vente sera consommée par la demande.
Pour optimiser les informations stockées dans l’ERP et en tirer des analyses prévisionnelles, on peut créer des tables de paramétrage en fonction des articles, des clients et des saisonnalités pour estimer un volume de vente. Ces tables de paramétrages peuvent également contenir un suivi des volumes en promotion. Ce développement a été réalisé totalement sur-mesure pour un client d’isatech. Adapté à la spécificité métier du client, l’application des règles de gestion permet d’établir des prévisions entre l’ERP Microsoft Dynamics Nav et la Business intelligence.
En déclinant le budget commercial, c’est le pilotage de production qui s’ajuste. Les projections deviennent possibles et paramétrables à l’envi. Il suffit de renseigner les dates de prévisions, de lui donner un nom et pourquoi d’établir plusieurs versions afin de les comparer.
Cette facilité d’exploitation des chiffres qu’offre la business intelligence participe grandement au dessin d’un plan indicateur. Et celui-ci peut s’échafauder au mois près. L’import et l’export de données en provenance de la BI et de l’ERP permettent de créer de nouveaux budgets de ventes. Ces derniers s’ajoutent au budget existant, ce qui le rend modulable. En effet, son ajustement peut être conditionné pour l’évolution d’un produit ou l’arrivée d’un nouveau client. Ainsi, la Business intelligence apparait comme une véritable concentration du monde commercial.
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Eléonore Bohn,
Rédactrice / journaliste interne