Microsoft Teams automatise la collecte de données pour mieux gérer la crise sanitaire
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Actualités Isatech
6 octobre 2020
Outil collaboratif incontournable avec un taux d’utilisation fulgurant de 775% pendant le confinement, Microsoft Teams a été implémenté par isatech pour une utilisation inédite. La préfecture du Morbihan qui a connu des premiers clusters dès fin février 2020, a eu besoin d’automatiser rapidement les données de la situation sanitaire pour avoir une vision immédiate sur tout le département.
“Pour nous ce module a vraiment été un plus, car cela nous a permis de suivre en temps réel l’évolution de la situation”, salue le préfet du Morbihan, Patrice Faure.
Suivre l’évolution de l’épidémie en temps réel
Le module de collecte et de cartographie des données intégré dans Teams conseillé par isatech s’est avéré robuste et efficace. Toutes les communes du territoire y déclaraient en temps réel les décès liés au coronavirus. De quoi permettre à la préfecture de suivre l’évolution actualisée du taux de mortalité de l’épidémie.
En temps normal, ces informations sont déclarées au niveau national et redescendent ensuite au niveau départemental. « Il y avait bien sûr les informations de l’Agence régionale de santé, mais il nous manquait les données sur les décès commune par commune », explique Patrice Faure, qui avait aussi besoin d’informations qualifiées telles que la nature ou le lieu décès (domicile, Ehpad, hôpital, etc.) pour définir des niveaux d’alerte. Ainsi, chaque matin, les services de la préfecture pouvaient consulter les chiffres sur le département.
Un déploiement express de Teams
Contexte de crise oblige et de présence de foyers épidémiques bien avant le confinement, la préfecture a compris qu’il fallait avoir rapidement des données sur la mortalité.
“Dans le Morbihan nous avions des clusters, c’est-à-dire des foyers épidémiques, avant le confinement général. Donc nous avions déjà des zones confinées. L’installation s’est faite fin février en très peu de temps.J’ai fait appel à isatech le jeudi, le vendredi la solution informatique était installée et le lundi nous étions opérationnels”, détaille le représentant de l’Etat.
Grâce à une formation en ligne et la mise en place d’un centre d’appels, le module a été rapidement déployé auprès des 250 communes du territoire. Et donc, dès l’apparition des premiers cas, ainsi que la mise en place des clusters, la préfecture a pu faire preuve de réactivité.
Un réseau d’alertes affiné facile à utiliser
Les communes accèdent à l’application via un portail internet ou une appli sur tablette et mobile pour déclarer et qualifier les décès. La data est ensuite immédiatement traitée et cartographiée sur un plan du département.
« L’intérêt était d’avoir un réseau d’alertes pointu. Les élus y déclarent les décès dans leur commune. La donnée est alors traitée et se matérialise par une carte du département. On visualise très vite où se situent les foyers infectieux. Ce qui permet d’expliquer pourquoi on prend certains arrêtés», précise le préfet du Morbihan.
En automatisant le traitement de ces données, le préfet s’est libéré du temps pour se consacrer à des réflexions et prises de décisions. “Le logiciel nous indiquait en temps réel s’il y avait des pics de mortalité. Heureusement, ici nous n’avons pas eu d’alerte.“
Une cyber sécurité maîtrisée
Côté cyber sécurité tout était également sous contrôle. “Sur la questions de la sécurité nationale, nous n’avions que des volumes et rien de nominatif, donc il n’y a pas de sujet pour nous, explique Patrick Faure. Ensuite sur l’usage du module, je l’ai utilisé sur ma tablette personnelle, hors du réseau interministériel. Quant aux mairies, elles ont leurs propres canaux et ont moins de contraintes que nous. Donc il n’y avait aucun risque.”
Le module de Microsoft Teams, paramétré par isatech a également séduit la préfecture des Côtes-d’Armor. De fait, l’intérêt du dispositif a été remonté au niveau national. L’objectif est de permettre aux préfectures d’affiner la territorialisation de la gestion de crise.
Pour le préfet du Morbihan, la réponse proposée par isatech montre que “localement, en cas de crise on peut compter sur des compétences mobilisables en un temps réduit.”
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