Lorsqu’un scandale alimentaire éclate, c’est toute la machine médiatique qui se met en route. Il faut donc être en mesure de pouvoir stopper très vite la production, de remonter jusqu’à l’origine de la contamination du produit et d’identifier les lots concernés. De fait, pour gérer une crise alimentaire, la traçabilité du produit est primordiale, notamment pour le rappel des lots. Aussi, pouvoir travailler en toute transparence vis-à-vis du consommateur grâce aux fonctions d’un ERP constitue une vraie réponse aux besoins de maitriser sa production.
En France, la sécurité alimentaire et les contrôles existent depuis plus d’un siècle. Les contrôles s’effectuent à la production, à la transformation, à la distribution et aux frontières. Ce sont les Inspecteurs sanitaires et vétérinaires qui vérifient la qualité des produits. De plus, ils s’assurent de la mise en place de mesures appropriées.
A cela s’ajoute le respect des conditions d’hygiène, comme la propreté, le respect de la chaîne du froid, etc. Enfin des prélèvements analysés permettent de détecter la présence de contaminants dans les denrées animales, végétales ou encore dans les aliments pour animaux. Autant de mesures destinées à mieux gérer une crise alimentaire.
Ces dispositifs s’étoffent régulièrement de nouvelles mesures nationales ou européennes. Comme la nouvelle obligation du paquet hygiène, datant du 3 mars 2021. Elle introduit dans le corpus règlementaire une culture de la sécurité sanitaire des aliments pour les exploitants.
Les modes de consommation évoluent et la traçabilité des produits favorise la transparence. Un argument fort pour rassurer les consommateurs. En effet, ces derniers sont de plus en plus exigeants. Ils souhaitent connaître la composition, la provenance et les conditions de réalisation d’un produit alimentaire. Et encore plus dans un contexte de scandale alimentaire.
Les scandales alimentaires sanitaires ont été provoqués ces dernières années par la contamination de denrées par la listeria, la bactérie E.coli ou encore la salmonellose. Lorsqu’une contamination est détectée, la réaction des producteurs ou exploitants doit être immédiate et rappeler les produits. Pour faire face à ce genre de situations, un règlement déroule toute une marche à suivre.
Le règlement concerne les critères microbiologiques applicables aux denrées alimentaires, et définit deux critères microbiologiques principaux :
1. Les critères de sécurité définissent l’acceptabilité d’un produit ou d’un lot de denrées alimentaires. Ils sont applicables aux produits mis sur le marché jusqu’à la fin de leur durée de vie.
2. Les critères d’hygiène des procédés indiquent l’acceptabilité du fonctionnement du procédé de production. Un tel critère n’est pas applicable aux produits mis sur le marché. Il fixe une valeur indicative de contamination dont le dépassement exige des mesures correctives destinées à maintenir l’hygiène du procédé, mais ne permet pas de conclure sur la conformité on non d’un produit.
En 5 ans, 15 méthodes de références ont été révisées dans les domaines de la microbiologie, la chimie et la biochimie. Début 2018, les parlementaires ont émis d’autres propositions qui devraient conduire à renforcer ces contrôles.
Trois grands axes d’enseignement sont ressortis de la commission d’enquête parlementaire :
> Le renforcement des contrôles
> Une nouvelle réglementation sur les auto contrôles
> La gestion des retraits / rappels de produits de tous les points de vente
La gestion des retraits/rappels est un sujet important et sensible dont l’efficacité a été remise en cause à la suite de défaillances dans la procédure du rappel des boîtes de lait contaminées à la salmonelle.
Le retrait est une mesure de prévention qui “consiste à retirer des rayons ou des lieux d’entreposage des produits non encore vendus” (source : service-public.fr).
Le rappel est une “mesure supplémentaire qui intervient lorsque les risques pour la santé ou la sécurité des consommateurs sont détectés après la mise sur le marché. Il consiste à demander aux consommateurs de détruire ou de rapporter les produits défectueux”.
Pour la sécurité alimentaire des Français, l’État impose aux industries agroalimentaires un rigoureux respect des normes de qualité. Elles s’accompagnent de la mise en place de contrôles et de techniques de traçabilité pour assurer la sécurité des produits sur le marché. Ainsi, pour prouver l’origine et la qualité des produits, il faut obtenir les labels des Séries ISO 22000, soit des normes qui concernent la sécurité des denrées alimentaires.
Les entreprises du secteur se sont donc équipées de logiciels de traçabilité, d’ERP agroalimentaires, de GPAO agroalimentaire et de système RFID (radio identification). Par ailleurs, de nombreuses autres solutions logicielles et matérielles existent et dépendent de la taille de la structure et du type de produits alimentaires.
Le module agroalimentaire de l’ERP Microsoft Dynamics 365 by isatech permet aux industries agroalimentaires de toutes tailles d’optimiser leurs processus et d’accélérer leur croissance. Ce module compte de nombreux avantages (optimisation des processus, gestion et pilotage simple de l’activité, amélioration de la productivité, maîtrise des coûts de revient et garantie d’une forte traçabilité).
Cette technologie permet de :
> Avoir une vue en temps réel sur la production
> Collecter automatiquement et partager des données précises
> Réduire les temps d’arrêt grâce aux alertes par mail
> Améliorer la productivité : précision et suivi serré des standards
Grâce à notre expertise sur les métiers de l’agroalimentaire et de la distribution de produits alimentaires, nous accompagnons les entreprises selon leur besoin en gestion de systèmes d’informations. Nous assurons un suivi personnalisé en prenant en compte le de nos clients. C’est pour cela que nous sommes intégrateurs des solutions Microsoft Dynamics 365.
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