Nous entendons tous aujourd’hui parler de cloud. Un dispositif technique, qui permet de stocker des données à distance. Le cloud computing s’est ainsi développé : nous n’installons plus de logiciels, nous les utilisons directement via nos navigateurs. Azure, le cloud Microsoft, est un exemple de solution cloud spécialisée dans le service aux entreprises. Un gain de temps, une augmentation des espaces de stockage, les avantages des services clouds sont nombreux. Tour d’horizon.
Le Cloud, c’est le mode de consommation “Solution as a Service (SaaS)”. Cette forme d’hébergement permet de payer pour ce que vous consommez réellement, et non plus pour accéder à la technologie. La solution pour pouvoir être productif hors du bureau, en toute mobilité, puisque les ressources sont distribuées en ligne.
C’est aussi un gage de flexibilité : si vous devez répondre à un pic d’activité, il suffit d’augmenter votre consommation. Pour cela, vous n’avez pas besoin de passer pas l’achat de nouvelle licence par exemple. Un cloud que vous pouvez décliner sous 3 modèles, public, privé ou hybride, selon vos besoins et contraintes.
77% des pme utilisent le cloud 54% des entreprises utilisent des applications en mode SaaS
L’IaaS, dans le même cadre que le SaaS et le PaaS (Platform as a Service), est une infrastructure distribuée par le cloud. C’est toute l’architecture informatique de votre entreprise que vous pouvez mettre en réseau. L’avantage principal est l’accès à des solutions informatiques virtuelles comme de la bande passante par exemple. Du hardware dématérialisé, qui permet l’économie de matériels lourds, coûteux et souvent rigides d’utilisation. Le cloud Microsoft Azure en propose d’ailleurs une offre complète.
Par ailleurs, ces solutions cloud sont de vraies offres de confort. Pour une entreprise, externaliser ses serveurs et ses processus d’hébergement permet de gagner en sérénité. En effet, c’est le cœur de métier des fournisseurs d’accès cloud, qui maîtrisent donc tous les paramètres du dispositif. De plus, l’entretien des parcs de serveurs et l’augmentation des performances sont à la charge du fournisseur.
Le débat a pris de l’ampleur au fil du temps. La méfiance autour du cloud est liée à l’éloignement entre le lieu de stockage des données et l’entreprise qui les utilise. Une idée reçue. Les différents data centers se développent, et se rapprochent donc des entreprises. La France verra d’ailleurs, courant 2017, s’ouvrir son premier data center Microsoft Azure.
Aussi, les solutions de protection des données par le cloud sont redondées. Par l’architecture du système, les données ne peuvent être dégradées lorsqu’elles sont sur des serveurs distants. Et grâce à leur disponibilité garantie par les fournisseurs clouds, vous êtes constamment au contact de vos données.
D’autant plus qu’un serveur local n’est jamais aussi bien protégé qu’un serveur distant dans un data center. Pour les fournisseurs de services Cloud, les moyens déployés en cyber sécurité constituent des avantages concurrentiels et des arguments commerciaux forts. La qualité de leurs systèmes de protection et d’accès aux données est donc au cœur des préoccupations de ces partenaires IT.
À ce propos, la base de données Azure SQL a annoncé la sortie en avril d’un nouveau dispositif de détection de menace. Un nouvel agent intelligent, capable d’analyser une activité anormale et d’identifier une source potentiellement dangereuse. Un outil qui vient s’ajouter aux autres mesures de cybersécurité, et améliorer le système de détection d’intrusion en temps réel. Testé en Beta depuis plusieurs mois, il affiche un taux de retours positifs de 90% auprès des utilisateurs.
La mise en place d’Azure SQL Database Threat Detection est des plus simplistes : un interrupteur à actionner depuis l’espace sécurité de votre portail Azure. Vous n’avez pas besoin d’être expert en cyber sécurité ni en code, puisque le système fonctionne de manière autonome. En renseignant une adresse mail, vous serez immédiatement averti par message en cas d’anomalie. De ce mail, vous avez accès en quelques clics au rapport d’activité et aux actions à mettre en place.
En matière de cybersécurité, le problème majeur est souvent de se rendre compte à temps de la faille, et cet outil vient justement parer à cette problématique.
Une autre manière de protéger l’activité de votre entreprise est de mettre en place un plan de reprise d’activité (PRA) efficace. L’objectif est de pouvoir reprendre votre travail rapidement, en utilisant la dernière sauvegarde de votre système. Alors qu’une sauvegarde locale peut être obsolète, le cloud vous permet la récupération de versions beaucoup plus récentes.
Les précurseurs proposent déjà des services cloud mûrs. En plus de pouvoir créer des machines virtuelles, le cloud est l’outil qui permet de les faire évoluer grâce à la puissance qu’il propose. Azure, le cloud Microsoft, a ouvert la voie et propose aujourd’hui un programme de machine learning avancé.Un temps d’avance conséquent pour la firme de Redmond, alors que ses concurrents SAP et Salesforce restent en retrait sur ces technologies.
Un programme renforcé par le module d’intelligence artificielle Cortana et la solution de data visualisation PowerBi. À l’heure où le machine learning et l’IoT (Internet des objets) se développent rapidement, le cloud semble être le choix le plus pragmatique pour atteindre la plénitude de son potentiel. Il semble en effet impossible de faire évoluer des machines en autonomie, avec un serveur local limité. Le manque de puissance mais également de données en ressources ne permettraient pas de résultats significatifs.
Si le cloud est un outil qui s’adapte à toutes les entreprises, il est aussi ajustable à chaque utilisateur. Un développeur n’aura sûrement pas les mêmes attentes qu’un responsable IT vis-à-vis du cloud. Le développeur pourra mettre en place des solutions de stockage adaptées pour ses données, tandis que le responsable IT pourra garantir la sécurité de son entreprise. Et cela à partir d’une seule et unique solution.
Pour approfondir votre réflexion sur l’adoption du cloud, nous proposons un livre blanc dédié à ces questions, qu’il vous suffit de télécharger.